08.06.2018 - 20.06.2018
Nous passons la frontière chileno-bolivienne. Changement net d’infrastructure et de dĂ©cor. On passe d’un grand bâtiment moderne Ă un bloc de bĂ©ton plantĂ© au milieu de nulle part. ¡ Bienvenidos en Bolivia ! Nous avons eu Ă©normĂ©ment de chance puisque trois jours plus tard, la frontière Ă©tait fermĂ©e Ă cause de fortes chutes de neige.Â
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Une fois nos tampons boliviens encrĂ©s dans nos passeports, nous prenons un bon petit dĂ©jeuner et faisons plus ample connaissance avec nos compagnons de route pour ces trois prochains jours. Nous voilĂ Ă faire Ă©quipe avec Maria et Christiaan un couple de Hollande ainsi que Rebecca et Jens de MĂĽnich. Le courant passe tout de suite entre nous six, voilĂ qui est de bonne augure. Notre guide s’appelle Herman, nous apprendrons plus tard, qu’avant d’être guide, Herman Ă©tait mineur, il travaillait dans les mines d’argent non loin de la ville d’Uyuni.Â
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Le travail dans les mines constitue, en effet, une part importante dans les opportunités d'emploi en Bolivie (également au Pérou d'ailleurs). Toutefois, bien que ce secteur permette à nombre de boliviens de trouver du travail, les conditions de travail  y sont catastrophiques, la pénibilité du travail est énorme et les risques d'accident sont conséquents, d'ailleurs, l'espérance de vie des mineurs est extrêmement basse. Une véritable chance pour lui d'avoir pu sortir de cette vie qui n'en n'est pas une.
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La compagnie que nous vous recommandons pour le tour jusqu'à Uyuni : World White Travel (105'000 pesos chiliens par personne en basse saison). Toutefois, sachez que le tour coûte beaucoup moins cher si vous le prenez côté Bolivien soit à Tupiza ou Uyuni (sauf que vous aurez le coucher du soleil sur le Salar à la place du lever).
1er jour
La première journée commence d’entrée très fort. Les deux premiers stops nous mènent à la Laguna Blanca et à la Laguna Verde dominée par le majestueux volcan Licancabur. Malgré le calme que peut laisser transparaître les photos, le vent est déchaîné, nous sommes à plus de 4300 mètres d’altitude et il fait sacrément froid. Nous visitons ensuite le désert de Dali, puis nous nous arrêtons dans des bassins d’eau chaude naturelle où il est possible de se baigner. Le prochain arrêt nous mène au Geysers del sol qui sera le point le plus haut de l'excursion, 4500 m. De ces geysers jaillit de la vapeur d'eau et nous entendons et voyons l'eau bouillir, qui atteindrait les 90 degrés celsius, rien que ça !
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Dernière Ă©tape, la Laguna Colorada. Une magnifique lagune dans les tons rosĂ©s et rouges oĂą errent de nombreux flamands roses et quelques lamas. Un gros coup de cĹ“ur pour cet endroit !Â
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Nous nous arrĂŞtons dans un refuge au pied de la Laguna Colorada. Après un matĂ© de Coca et un dĂ®ner pour nous rĂ©chauffer, nous rejoignons nos chambres Ă l’isolation quasi nulle. A l'extĂ©rieur, il fait facilement -15°C ! Heureusement, des sacs de couchage sont fournis pour cette première nuit glaciale oĂą la buĂ©e sort Ă chacune de nos expirations. On se met au lit avec toutes les couches possibles c'est-Ă -dire un merino + un pull + une jaquette + une autre jaquette bien chaude avec capuche sur la tĂŞte + une doudoune avec capuche sur la tĂŞte aussi + un sac de couchage + trois couvertures en alpaga et mĂŞme avec tout ça, on caaaaaaille !!!! Notre corps en bonhomme Michelin met un temps fou Ă se rĂ©chauffer (vous nous direz avec toutes ces couches c'est peut ĂŞtre pas Ă©tonnant, mais quand il fait froid comme ça, dur de ne pas s'habiller suffisamment). Nous sommes à 4’300 mètres et l’altitude se fait sentir par des maux de tĂŞte. DĂ©sagrĂ©able mais supportable pour Fred alors que Lina ressent une sacrĂ©e grosse migraine comme elle n’en a jamais eue. Pas le choix, un Dafalgan 1g s'impose. Mais nous avons de la peine Ă nous endormir, une première nuit Ă cette altitude peut causer des troubles du sommeil. De plus, avec le froid qu'il fait, nous avons tous les deux un besoin pressant, mais aucune envie de sortir ne serait-ce que le bout de nos nez de nos sacs de couchage. Puis, on dĂ©cide de prendre notre courage Ă deux mains avant que nos vessies n'explosent.Â
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C’est là qu’en arrivant aux toilettes, nous entendons quelqu’un frappé de vomissements. Nous attendons et le voyons sortir, le visage en nage, il nous dit qu’il ne peut plus respirer, il est en panique. Lina reste avec lui, l'amène tout doucement jusqu'à son lit, pendant que Fred court chercher du secours et croise en même temps les “médecins” du refuge qui lui apporteront une bouteille d’oxygène avec laquelle il passera une partie de la nuit. On apprendra le lendemain matin qu'il vomissait même du sang... ce qui est extrêmement grave ! Avec tout ça, on réalise à quel point il est important de ne pas sous-estimer les risques de l’altitude. Il s’appelle Esteban et vient de Guayaquil en Équateur. Nous avions déjà sympathisé avec lui un peu plus tôt dans la journée. Il faisait partie du deuxième véhicule de notre compagnie avec qui nous faisions le tour.
2ème jour
RĂ©veil Ă 7h00 après une nuit assez entre-coupĂ©e. Nous allons voir Esteban qui est toujours avec sa bouteille d'oxygène dans son lit, sa tension est basse. Il sera emmenĂ© dans la journĂ©e vers d'autres mĂ©decins qui lui feront quelques injections pour lui permettre une meilleure oxygĂ©nation.Â
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De notre côté, nous prenons la route et filons directement au désert de Siloli où se dresse el arbol de piedra, soit, l'arbre de pierre, une roche d'origine volcanique ressemblant à ... un arbre ! C'est à cet endroit que nous rencontrons un petit renard, qui ne semble pas prendre peur lors de notre arrivée. Au contraire, il fait sa star devant nous, et n'hésitons pas à faire les paparazzis. Nos photos prises, nous nous gênerons pas pour lui piquer la vedette en demandant à notre chauffeur d'immortaliser le super groupe avec qui nous sommes.
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Nous poursuivons notre journĂ©e en visitant plusieurs lagunes comme les lagunes Honda, Cracota, Hedionda et Añapa et terminons par le dĂ©sert de Chiguana. Bon si ça ne vous parle pas, pas de panique, les photos suivent ! Par contre, alors que nous sommes dans un des endroits des plus paumĂ©s au monde, voilĂ qu'Herman s'arrĂŞte, sort du vĂ©hicule et constate qu'effectivement, nous avions bien crevĂ© ! Herman est un vrai professionnel, il enfile sa combinaison de garagiste et en deux temps trois mouvements, la roue est changĂ©e et nous pouvons repartir ! Ouf ! Nous ne passerons pas la nuit lĂ , mais bien dans dans notre hostel de sel. Oui, un hostel de sel... les murs sont en sel, on marche sur du sel, les bancs et les tables sont en sel, on mange avec du sel sur la table (AMAZING non ?!), mais aussi on dort sur des lits en sel (ok, cette fois-ci on admet que c'est un peu plus original). Le concept est très sympa et c'est un endroit assez chaleureux avec un feu de cheminĂ©e pour nous rĂ©chauffer. On y retrouve nos amis de la seconde voiture avec un Esteban complètement mĂ©tamorphosĂ©. Il est en pleine forme et prenons plaisir Ă Ă©changer avec lui. Le rendez-vous est pris, nous nous retrouverons en juillet Ă Guayaquil oĂą il sera notre guide dans sa ville. On se rĂ©jouit !Â
3ème jour
10 juin 2018, c'est l'anniversaire de Lina. Oui, nous avions tout calculĂ© pour ĂŞtre Ă cet endroit ce jour-lĂ ! RĂ©veil Ă 5:00 et dĂ©part Ă 5:30 sous le ciel couvert d’étoiles. Direction le fameux Salar d’Uyuni que l’on a tant attendu !Â
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La veille, Herman nous indiquait que grâce aux fortes rafales de vents de ces derniers jours, il y avait une fine couche d’eau par endroits, notamment Ă l’entrĂ©e du dĂ©sert, ce qui signifiait que nous aurions droit Ă l’incroyable effet miroir ! Nous explosons de joie Ă l’annonce de cette nouvelle.Â
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Nous arrivons au Salar. Nous roulons encore quelques mètres sur l’eau, l’effet miroir avec tous ces nuages Ă©pars rendent cet endroit fĂ©Ă©rique. Nous nous arrĂŞtons et descendons de la Jeep quelques minutes avant le lever de soleil.Â
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Une boule de feu s'élève de l'horizon, son double se trouve juste en dessous. Oui, un double lever de soleil ! On a la gorge serrée, on se retient vraiment pour ne pas pleurer tellement l’endroit est magique. Ça surpasse tout ce que l’on peut s’imaginer. Nous voyons deux soleils à l'horizon... et c'est juste dingue ! On est tellement comblés, chanceux et émus d'assister à ça ! C'est clairement un des plus beaux lieux du monde à nos yeux !
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Isla Incahuasi : l'Ă®le aux cactusÂ
Après ce mĂ©morable lever de soleil, direction l'Ă®le aux cactus en plein milieu du dĂ©sert de sel. On prendra notre petit-dĂ©jeuner au pied de cette Ă®le, prĂ©parĂ© soigneusement par Herman, pour faire le plein de force avant d'y faire son ascension. Les cactus sont Ă©normes ! Nous voilĂ en haut de l'Ă®le et l'on en profite pour faire une petite session photos avec nos amis.Â
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EntrĂ©e sur l'Ă®le : 30 BOB (Bolivianos Boliviens) / personneÂ
Après les photos de l'île aux cactus, nous voilà dans un des plus grands terrains de jeu du monde ! Avec un espace vaste comme celui-ci, impossible de ne pas faire quelques photos amusantes en jouant sur la perspective.
Et on termine avec deux vidéos sur lesquelles on aura vraiment bien rigolé !
Rallye Dakar
Nous passons par l'immanquable édifice du Rallye Dakar construit... en sel, vous l'aurez deviné, en 2014. C'est l'évènement qui est tant attendu par la communauté et qui a déjà eu lieu depuis cinq ans. Juste à quelques mètres, flottent les drapeaux des différentes nations ayant participé à la course, dont notre fameux drapeau suisse, avec qui nous prenons la pose.
Cimetière de trains
Le dernier arrĂŞt de notre excursion nous amène au fameux cimetière de train. Ces trains servaient anciennement au transport de minerais entre Uyuni et la Paz, mais aussi jusqu’à Antofagasta au Nord du Chili.Â
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Nous faisons quelques photos, puis, une photo d'équipe avec notre cher Herman qui aura été un conducteur exemplaire ! Cultivé, doux dans sa conduite, d'une gentillesse sans nom et surtout, un photographe et caméraman hors pair dans le salar d'Uyuni.
Nous partons d'Uyuni en bus avec nos amis allemands et hollandais. Malheureusement, il n'y a aucun bus direct, ce qui nous oblige à passer par la ville de Potosi afin de prendre une correspondance pour Sucre (prononcez Soucrré et pas Sucre à la française svp !).
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Après 7 heures de trajet, nous arrivons enfin dans cette belle ville coloniale aux murs de couleurs blanches. Après notre escale dans la triste et peu inspirante ville de Potosi, nous sentons immédiatement une atmosphère très agréable à Sucre et ne boudons pas notre plaisir d'y rester cinq jours. C'est la première fois du voyage que nous restons autant de temps au même endroit. De plus, après le tour d'Uyuni, nous avons vraiment apprécié de pouvoir poser nos backpacks, de pouvoir donner presque huit kilos de lessive et de prendre le temps de se reposer un peu. Surtout qu'en arrivant à Sucre, on ne sait pas ce qu'il se passe, mais on ressent un gros coup de fatigue pour les six que nous sommes. Certains tombent malades avec des problèmes gastriques, d'autres un coup de froid ou tout simplement une grosse fatigue. Bref, c'était le moment de se poser, de récupérer de nos précédents jours plutôt intensifs entre le manque de sommeil, le confort très spartiate des refuges et la haute altitude.
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Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. C'est d'ailleurs dans cette ville que la basilique San Francisco a fait sonner ses cloches en symbole du mouvement d'indĂ©pendance du pays en 1809.Â
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Nous profitons donc de flâner dans le centre-ville, en passant par la fameuse place principale "Plaza 25 de Mayo" où de nombreux locaux prennent le temps d'y amener leurs enfants pour que ceux-ci nourrissent les pigeons, ou en passant par le couvant sur les hauteurs de Sucre, offrant sur une magnifique vue panoramique sur la ville.
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Nous nous sommes également rendus au Mercado Central, soit le marchĂ© populaire de la ville oĂą il est possible d'aller dĂ©jeuner pour quasi rien, d'y faire ses courses, mais aussi de boire de bons jus de fruits frais naturels servis avec le sourire. Il y a aussi un endroit oĂą l'on vous sert des boissons aux allures de potion magique pour tous les maux possibles et inimaginables !Â
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Nous aurons pu retrouver également nos amis français Pierre et Coralie que nous avions précédemment rencontré à San Pedro de Atacama, avec qui nous avons déjeuné et également partagé un moment
convivial en regardant ensemble le match Espagne-Portugal dans un pub hollandais de la ville.Â
Où manger à Sucre : mercado central ($) idéal pour déjeuner pas cher ; Florin ($$) pub-restaurant hollandais ; Murano ($$-$$$) restaurant français de qualité pour se faire plaisir un soir
!
Capitale de plus de 2 millions d'habitants en comptant la périphérie, La Paz est une ville énorme construite sur des flancs de falaise. Vu la topographie, on se demande vraiment comment il a été possible de construire autant d'habitations les unes sur les autres.
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Niveau sécurité, elle n'a pas vraiment bonne réputation puisqu'il s'agit apparement de l'une des villes les plus dangereuses d'Amérique du Sud et donc du monde. Par rapport à cela, nous pensions vraiment que ce serait plus terrible que ça. Comme dans chaque grande ville, le bon sens réduit les risques. Si l'on reste dans le centre en pleine journée, que l'on n'affiche pas de valeurs, et que l'on se déplace uniquement en taxi le soir, on ne risque pas vraiment grand chose. Nous avons eu beaucoup de plaisir à découvrir cette ville unique.
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La Paz a un super rĂ©seau de tĂ©lĂ©phĂ©riques (de marque suisse !) et il est très agrĂ©able d'y monter pour traverser la ville. Â
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Le coût d'une traversée en télécabine coûte 3 BOB contre 2,50 BOB pour le bus.
Le marché aux sorcières
Le marché aux sorcières se situe au coeur de La Paz. En plus de nombreux objets d'artisanat, on y trouve toutes sortes de produits étranges et quelque peu surnaturels ayant lien avec la sorcellerie et le folklore Aymara (groupe ethnique et indigène des Andes). Plantes, poudres, épices, tout est là pour guérir des maux ou réaliser des souhaits futurs !
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Mais ce qui rend le marché aux sorcières unique, c'est la vente de foetus de lamas pendus à l'entrée des magasins. Un peu morbide pour certains, ils sont d'une importance sacrée pour les Aymara. En effet, à la construction d'une nouvelle maison, un foetus de lama est enfoui dans la terre, sous la première pierre en guise d'offrande à la Pachamama (la terre mère) pour en obtenir sa bénédiction.
Un air de Suisse Ă La Paz
Nous connaissions l'existence du restaurant "Swiss Fondue" Ă La Paz. Depuis des mois, nous attendions d'ĂŞtre Ă La Paz pour retrouver le goĂ»t d'une fondue !Â
Lorsque nous arrivons dans le restaurant, nous remarquons immédiatement les différentes photos accrochées au mur. Entre une photo du Cervin, le Kapellbrücke de Lucerne, et une affiche du
Montreux Jazz Festival, nous nous sentons comme dans un vrai chalet suisse, et ça fait du bien ! Mais encore plus lorsque nous recevons notre fondue moitié-moitié dans son caquelon. La
saveur Ă©tait clairement celle que l'on connaissait. Toutefois, il faut admettre que la texture n'Ă©tait malheureusement pas Ă la hauteur de nos attentes. En effet, la fondue Ă©tait plutĂ´t liquide
au début, et, avec la cuisson elle s'est solidifiée pour devenir tel un chewing-gum en bouche... dommage ! Mais au moins la saveur était là , et après 6 mois, on l'aura quand même appréciée,
croyez-nous !Â
Hop Suisse Ă l'ambassade !
Le lendemain, direction l'ambassade suisse pour voir le match BrĂ©sil-Suisse sur grand Ă©cran ! Nous sommes dans le quartier Ă chercher l'adresse exacte lorsque nous entendons les cloches de vaches rĂ©sonner ! Ah ! C'est sĂ»r, on est pas loin ! Le garde nous ouvre le portail qui donne sur un petit jardin peuplĂ© de maillots rouges et quelques invitĂ©s brĂ©siliens au maillot de La Seleçao qui s'occuperont de la CaĂŻpirinha (Ă©videmment !). Le chef barbecue quant Ă lui, s'occupe de griller quelques Schubligs, qui, avec un bout de pain et de la moutarde, reprĂ©sente l'aliment de base à tout bon supporter de foot qui ne manquera pas d'admirer la prestation théâtrale et tragico-dramatique de Neymar Jr.Â
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50ème minute... sur un corner suisse, Zuber s'élève au dessus de tout le monde et égalise d'une tête magistrale ! C'est la grosse ambiance ! Tout le monde se lâche ! Que ça fait du bien ! Sous l'étouffante pression brésilienne, la fin du match nous donnera quelques sueurs froides jusqu'au coup de sifflet final où l'on pourra tous exulter et pousser un ouf de soulagement ! 1-1 ! Oui ! Elle l'a fait ! Elle a tenu tête au Brésil ! On est vraiment fiers de notre Nati !
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Le club suisse de La Paz est Ă l'origine de cette petite fĂŞte. Chaque mois, il organise un Ă©vĂ©nement qui permet aux expatriĂ©s suisses de se retrouver tous ensemble. Â
Copacabana est une petite ville au bord du lac Titicaca, soit Ă plus de 3800 mètres d'altitude. Elle est connue pour ĂŞtre le point de dĂ©part pour se rendre sur les Ă®les Isla de la Luna et Isla del Sol.Â
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La ville en elle-même n'a malheureusement pas grand intérêt, si ce n'est sa basilique qui est absolument somptueuse, que ce soit de l'extérieur comme de l'intérieur.
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C'est avec nos amis allemands Rebecca et Jens que nous avons pris le bus pour nous rendre dans cette ville, et avec qui nous aurons fait la fameuse excursion sur les deux Ă®les. Rendez-vous donc le lendemain matin Ă 8h15 au port pour nous rendre sur la première Ă®le, Isla de la Luna. La distance n'est pas Ă©norme, mais le bateau est tellement lent qu'on se demande si on arrivera le jour-mĂŞme Ă destination. 1h30 plus tard, nous voilĂ enfin arrivĂ©s sur cette première Ă®le. L'Ă®le en elle-mĂŞme est très petite, mais tient son importance du fait de ses ruines. On peut y trouver le fameux Palace des Vierges oĂą les jeunes filles apprenaient le tissage et l'art, afin de se distinguer d'autres concubines pour ĂŞtre l’élue de l'Inca ou pour être utilisĂ©e comme sacrifice.Â
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Après une heure de visite sur l'Ă®le, nous reprenons le bateau pour une durĂ©e de 45 minutes pour cette-fois-ci, nous rendre sur la fameuse Isla del Sol.Â
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Un an auparavant, cette Ă®le Ă©tait encore ouverte dans son intĂ©gralitĂ© aux touristes. Malheureusement, un conflit a Ă©clatĂ© entre les trois communautĂ©s qui se partagent l'Ă®le, engendrant la fermeture de la partie Sud aux touristes, qui Ă©tait par la mĂŞme occasion un des plus jolis endroits de l'Ă®le.Â
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Quoi qu'il en soit, cette Ă®le peut ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme Ă©tant de grande renommĂ©e puisqu'une lĂ©gende dit que la dynastie Inca aurait commencĂ© sur cette Ă®le, avant d'aller fonder la ville de Cusco. Encore aujourd'hui, la majoritĂ© de la population de cette Ă®le est constituĂ©e de peuples indigènes Quechua et Aymara vivant principalement du tourisme, de l'agriculture et de l'artisanat.Â
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Nous nous y baladerons pendant une heure en suivant notre guide, nous donnant des explications historiques sur le lieu, en nous rendant assez en hauteur pour aller admirer une magnifique vue surplombant le lac Titicaca et les îles environnantes.
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Compagnie de bus que nous avons pris pour rallier La Paz Ă Copacabana: Bolivia Hop
Nous avons logé au Hostal Utama, hôtel bon marché et confortable, avec vue sur le lac Titicaca, proche du centre.
Le restaurant la Cupula ($$) offre un magnifique panorama sur le lac Titicaca.
Pour le tour en bateau, comptez entre 25 Ă 30 BOB/personne.Â